Quand les frères Lumière présentent leurs premiers films, les fanfares de la Nouvelle Orléans jouent déjà du « Jazz ». Dans les premières salles obscures, il y a souvent un piano qui joue du ragtime ou du jazz comme Fats Walker à Chicago. Même s’il n’y a pas de jazz, le premier film parlant s’appelle « Le chanteur de jazz » De 1930 à 1940, la musique swing des grands orchestres accompagne les spectacles de Broadway et les comédies musicales. A partir de 1945, le jazz sera souvent associé aux films de gangsters. On commande des génériques fameux à de grands musiciens (Duke Ellington, Sonny Rollins…), Miles Davis enregistre en direct l’ovni « Ascenseur pour l’échafaud ». Les réalisateurs sont souvent de grands amateurs de jazz et se feront souvent plaisir en réalisant des films dans le milieu du jazz (Clint Eastwood, Bertrand Tavernier, Robert Altman…). Une nouvelle génération réalise de beaux films (La la land, Whiplash)