Au-delà de Fanny Mendelssohn et de Clara Schumann, de nombreuses compositrices sont parvenues à briser les carcans sociaux et moraux de l’éducation bourgeoise du XIXe siècle afin de répondre à leur vocation. Cette conférence en présente quelques-unes et permet de découvrir leur musique somptueuse. Bien plus loin que le domaine du piano, auquel on confinait les femmes pour y réaliser ce qu’on qualifiait alors « d’ouvrages de dames », un art modéré, « plaisant et utile », destiné à la famille et réservé au salon domestique, certaines d’entre elles ont brillé dans le domaine de la musique de chambre, de la symphonie ou de l’opéra. Nous aborderons entre autres, outre les deux premières compositrices citées, Louise Farrenc, Marie Jaëll, Augusta Holmès, etc.