La conférence s’intéressera à la place des Bretonnes dans les assemblées de doléances en 1789. Des veuves ou des célibataires peuvent répondre aux critères édictés par le roi pour la tenue des assemblées. Mais leur participation ne va pas de soi tant elles sont traditionnellement écartées des affaires politiques locales, confiées aux chefs de famille jugés les plus capables. Viennent-elles aux assemblées ? Signent-elles les cahiers ? Quelles conditions peuvent favoriser leur participation ? Leur implication sera sondée à l’aune des expériences des autres Françaises qui ont pu signer des cahiers ou rédiger les leurs.