Louise Michel (1830-1905) reste une des rares femmes de son temps inscrite dans l’histoire sociale et politique. Celle que certains nomment la « bonne Louise » ou encore « la vierge rouge » a connu, en raison de ses multiples engagements, une existence riche, heurtée, parfois douloureuse. Si beaucoup associent son destin à sa vie de militante libertaire, en particulier au moment de la Commune de Paris, on connait moins sa passion pour l’éducation et l’écriture. Plus d’un siècle après sa disparition, cette figure attachante, tant controversée qu’emblématique, laisse de multiples héritages sociaux, politiques, culturels qui méritent d’être soulignés.